Bonneval au mois d'octobre

Publié le par Yom

Bonneval-sur-Arc vous connaissez ? Peut-être pas. Et si vous connaissez, vous n'y etes peut-être jamais allé en Automne.
L'automne, la période où le touriste travaille, où les arbres sont en feu, où tout n'est que calme et volupté.
Voici un petit florilège des photos que j'ai prise il y a un mois lors d'un ouikende montagnard.

Je suis bien tombé car le ouikende où j'ai été faire mon tour à Bonneval il a fait un temps magnifique. J'en profité pour marcher un peu et faire aussi du vélo. Je suis devenu un malade du vélo. J'en fait tous les jours, qu'il pleuve, qu'il vente et même quand il fait beau :
Pas beaucoup de nuages sur le chemin du petit bonheur, pas grand monde non plus, j'en profite pour descendre de selle et pour prendre quelques photos. Les arbres sont de toutes les couleurs, du vert, du jaune, du rouge... Les couleurs de l'automne sont magnifiques.
Je sais pas pourquoi mais la haute maurienne me fait alors penser au Canada et aux paysages grandioses du nord américain. Je m'attends à voir surgir un caribou traversant l'Arc.
Je ne verrais que des chevres et leur bouc, tranquilles à paturer dans la plaine de Bessans.
Et des moutons qui du coup donnent un air irlandais au paysage.
Il n'y a que les montagnes entourantes qui me rappellent que je suis au coeur des alpes.
Les quelques fleurs rappellent elles l'été encore tout proche. Les lumières elles ne trompent personne. C'est bien l'automne, les ombres s'allongent...
Les jours racourcissent. Le soleil se fait plus doux. Allongé sur l'herbe en face du soleil qui se couche derrière les montagnes, je profite des derniers moments de chaleur.
Je profite aussi du calme, de la sérenité des lieux. Je me sens un peu comme le vieux sage mongol au milieu de ses steppes d'Asie mineure.
Le lendemain, encore chanceux, je me réveille sous un ciel bleu et un soleil magnifique. Je pars pas de bonne heure mais de bonne humeur à l'ascension du col des Fours sur la route de l'Iseran où je retrouve mes moutons irlandais, tranquilles, peinards, profitant du paysage.
Moi de mon côté à part des animaux à quatre pattes, je ne rencontre pas forcément beaucoup de personnes. Et je m'en plaindrais pas. En effet, sans tous ces touristes aux quatre coins de la montagne, je peux me ballader et sans trop d'effort aller à la rencontre des chamois.
La photo même prise au zoom ne remplace pas la sensation de voir un chamois. On se sent comme un gamin decouvrant sa première libellule. Je reste là à le regarder marcher, gambader à une centaine de mètre de moi. J'ai posé mon sac à dos. Je me prends pour un grand reporter de Géo en safari photo au Kenya. J'en vois un deuxième un peu plus loin.
J'arrive à un petit col juste avant la dernière montée. Les paysages sont quasi lunaires. Seul l'eau des lacs et la neige prouvent que je suis bien sur Terre.
J'en profite pour me poser un peu regarder la troupe de chamois autour de moi.
Puis je repars à l'assault de la montée finale. Là-haut m'attends la colonne tibétaine du capitaine Haddock.
Un rapide tour d'horizon devant vers la Grande Motte et les autres massifs de la Vanoise,
puis derrière vers le lac des fours et le sommet de l'AlbaronPuis il est temps de redescendre vers Bonneval puis de charger le coffre de la voiture de valises et la tête de souvenirs. Il est temps de rentrer sur Grenoble.
Ca ne m'empêche pas de prendre encore quelques photos.


A très bientôt.

Guillaume
 

Publié dans leblogdeyom

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article